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et autres pièces de fantaisies
Pourquoi Berlioz a-t-il renoncé à l'intermède de la Chasse royale lors de la création des Troyens à Carthage ? Quelle fièvre de composer a saisi les musiciens des paroisses de Condate, après le passage de Maurice et Marie-Madeleine Duruflé ? Le Fossile, est-ce un nom pour un violon ? Est-il arrivé à un compositeur d'écrire plus d'un requiem ? Qui est le mystérieux souffleur de l'orgue de Labastide ? Comment ne pas succomber au charme de l'épaisseur de l'insu chez l'écrivain-plasticien Maxime Darney? ... Proposer des réponses à ces questionnements essentiels, et à quelques autres, telle n'est pas la moindre des qualités de Didascalie.
On saura en particulier un gré infini à monsieur Lafargue d'avoir osé parler d'orgue dans son recueil, non pas pour ressasser une obsession surannée, mais pour faire de cet instrument de musique - véritable château de sons, la plus encombrante et la plus étonnante des prothèses de l'âme - le décor, voire le complice, de réjouissantes petites comédies humaines dans lesquelles le merveilleux, quand il est convoqué, trouve tout naturellement sa place, aux côtés de la fantaisie, de l'ironie, et d'une lucidité tendre sur quelques travers de la condition d'artiste. Enfin ! serait-on tenté de soupirer. L'orgue, les organistes, et plus largement, les mélomanes et les amateurs de
fiction le méritent.
Égisthe de Bréaux, Le Mélomane méridional