Je suis le vent - Hortus 105
  1. Prélude 4'58
  2. Postlude I – morceau à l'écoute ci-dessus 1'16
  3. « Non je n’existe plus » 2'14
  4. Coda 6'16
  5. Interlude 0'47
  6. Cérémonie 2'35
  7. Commentaires 2'34
  8. « Il y a tant de silence ici » 1'52
  9. « Tout à l’heure tu disais » 1'26
  10. Scène I 13'05
  11. « Alors tu mourrais de froid » 0'44
  12. Finale 3'26
  13. Scène II 7'13
  14. Postlude II 3'30

T.T.: 52'04

Réalisé avec le soutien de Kunz Uni Graz, Musique Française Aujourd’hui, du Fonds pour la Création Musicale, l’APML

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Je suis le vent

Nimrod Sahar (1978)

Michael Hofmeister contre-ténor
Naaman Sluchin violon


Textes extraits de « Je suis le vent » de Jon Fosse – Mise en scène de Patrice Chéreau
Traduction française de Terje Sinding – L’Arche Éditeur, Paris – www.arche-editeur.com


CD-Audio à 19€ TTC port compris (France Métropolitaine)
Commande et règlement par Paypal.fr à editionshortus@wanadoo.fr

« […] L’œuvre de Nimrod Sahar joue avec des espaces qui ne s’emboîtent jamais parfaitement et dont aucun ne nous donne une totalité achevée. [Elle] est d’une radicalité qui n’hésite pas à tendre à l’extrême notre écoute… Le texte est souvent comme mâché et par là soutiré à une compréhension immédiate, comme si en l’étirant, en le ressassant, en le décomposant en phonèmes on pouvait atteindre une signification souterraine, opaque ou sacrée. »
Martin Kaltenecker

Nimrod Sahar compositeur

Né en Israël en 1978, il a reçu sa première formation musicale comme pianiste et clarinettiste au conservatoire de Kiryat Ono, où à 17 ans il débute également ses études d’écriture. En 2000, il entre à l’Académie de Musique de l’Université de Tel-Aviv, dans la classe de composition de Ruben Serussi, et obtient plusieurs bourses d’études musicales de la fondation culturelle Amérique-Israël. En 2007, il s’installe à Paris pour approfondir ses recherches en composition et en électroacoustique avec Philippe Leroux ; il obtient ensuite son Diplôme d’Etudes Musicales, suite à son travail avec Thierry Blondeau. Parallèlement, il a publié une série d’articles entre 2006 et 2008, dans le quotidien israélien Haaretz, consacrés à l’œuvre de compositeurs contemporains comme Ligeti, Nono, Carter, Vivier et Dutilleux. Il s’est également perfectionné auprès des meilleurs spécialistes actuels à l’occasion du cours international de Darmstadt, et dans le cadre du festival Impuls à Graz. Une bourse attribuée par la fondation David Herzog lui a permis également de préparer un Master en composition avec Gerd Kühr à l’Universität für Musik und darstellende Kunst Graz.


En décembre 2012, son œuvre Ré pour grande formation a été donnée à Graz par l’Ensemble für neue Musik, sous la direction d’Edo Micic. La même année, son travail s’est principalement concentré sur son projet pour voix et violon, d’après la pièce I am the wind de Jon Fosse. Sa pièce pour piano, Aux murailles rougies, a été créée par David Greilsammer dans le cadre du festival Piano aux Jacobins 2011 à Toulouse, puis enregistrée par ce même interprète chez Sony Classical. Son œuvre Contexte pour baryton, violoncelle et piano (commande du chanteur Benjamin Alunni), a été donnée à Oslo en mai 2010, puis enregistrée l’année suivante à Paris. Plusieurs œuvres de Nimrod Sahar ont été interprétées en France par des ensembles tels que Cairn et L’Instant Donné.

Une nouvelle œuvre pour orchestre de chambre, commandée par le Tel Aviv Soloists Ensemble, sera créée en Israël en janvier 2014 ; en juin de la même année, un autre projet sera également réalisé avec l’ensemble Meitar.

Michael Hofmeister contre-ténor

Michael Hofmeister est né à Augsburg (Allemagne), où il a reçu sa première éducation musicale au sein du chœur d’enfants de la cathédrale, les « Augsburger Domsingknaben » Il a étudié la musicologie et le chant à Würtzburg et Francfort.
Il fait ses débuts à la scène à l’Opéra national de Hanovre. Avec la production de « Al gran sole carico d’amore » de Nono, mise en scène par Peter Konwitschny, il a aussi été invité au Festival d’Edimbourg.
Spécialisé dans l’interprétation de la musique baroque, il a participé à de nombreux festivals (Halle et Karlsruhe, …). Parallèlement, il chante fréquemment dans des œuvres contemporaines. À ce titre, il s’est produit dans plusieurs créations mondiales lors de festivals comme le « Maerzmusik » de Berlin, à Leipzig, Bâle et Mexico ou sur scène comme à l’Opéra national de Stuttgart, et de Paris ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève.

Naaman Sluchin violon

Pendant sept ans, Naaman Sluchin fait partie du quatuor Diotima. Intréprétant le répertoire classique mais aussi essentiellement le répertoire contemporain dont il assure un très grand nombre de créations, le quatuor s’est produit dans les salles et festivals les plus prestigieux, et a enregistré des disques salués par la critique.
Invité en tant que violon solo dans divers projets d'orchestre, notamment avec la Chambre Philharmonique ou le Musikcollegium de Winterthur, il a créé en 2011 le trio avec piano Talisma (spécialisé dans le répertoire romantique sur instruments d'époque), ainsi que le groupe NASDAK, (qui mêle le classique à la musique Klezmer).
Depuis 2010, Naaman Sluchin consacre aussi son temps à l'enseignement en intégrant le Conservatoire royal de Bruxelles. Parallèlement, il commence des études de violon baroque au sein de la classe d'Amandine Beyer, à la Schola Cantorum de Bâle.

Naaman joue depuis 2008 sur un violon de Carlo Antonio Tononi de 1725.